Alors que se posait la question du lieu et de la date de son lâcher, la petite ourse orpheline est morte dans son enclos en Val d’Aran le 20 novembre 2014.
Selon les médias espagnols, la petite ourse âgée de 10 mois serait morte des suites de l’implantation intra-abdominale d’un émetteur.
Les autorités espagnoles envisageaient de relâcher Auberta avant le début de l’hiver pour qu’elle puisse trouver un abri où hiverner avant les premiers frimas. C’est dans cette optique qu’il y a une quinzaine de jours, l’ourse avaient été capturée non sans mal dans son enclos où elle vivait en semi-liberté afin de lui implanter un émetteur pour assurer son suivi. La suture abdominale se serait rouverte alors que l’animal grimpait à un arbre.
Le 18 novembre 2014, lors du Conseil national de protection de la nature, FNE interrogeait le ministère de l’écologie quant à l’avenir de cette ourse. Le ministère a indiqué que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage avait pu s’assurer que l’animal n’était pas imprégné et a précisé qu’il n’était pas prévu qu’elle soit relâchée en France comme l’avaient proposé les autorités espagnoles.
Auberta avait été récupéré le 17 avril 2014, seule et âgée à peine de trois à quatre mois dans le Val d’Aran. Son comportement agressif et de fuite vis-à-vis de l’homme indiquait une origine sauvage. La jeune femelle a été replacée dans le milieu naturel pour qu’elle soit retrouvée par sa mère. Mais le 21 avril, la petite ourse, équipée d’un collier émetteur, a été repérée sur la route nationale en contre bas de la zone où elle avait été relâchée. Pour éviter tout accident, elle a été à nouveau capturée et relâchée deux jours plus tard dans un autre secteur, mais sa mère n’est pas réapparue. La jeune ourse a ensuite été installée dans une zone inhabitée du Val d’Aran. Elle a été placée dans un abri protégé par des clôtures électriques et surveillée par des caméras.